mercredi 18 avril 2012

l'affaire du 7a9ed, 7e9d de la part du Gouvernement Marocain?

El Haked, ou comme écrit sur les réseaux sociaux 7a9ed, ce qui veut dire en arabe "le rancunier", est un jeune casablancais, originaire d’un quartier populaire. Mouad Belghouat est un jeune de 24 ans, rappeur depuis 2004. Le rappeur a soutenu le mouvement du 20 février, il est emprisonné depuis le 9 septembre 2011, pour son engagement suite à une plainte déposée par  un membre de l’alliance des forces royalistes, accusant Mouad de l’avoir agressé. Suite à cette affaire il a été condamné pour 4mois, qui correspond a la durée qu’il a purgé en détention préventive
Pour sa deuxième détention, voici les faits :
Mouad a été arrêté le 29/03/2012 par des policiers en civil devant chez lui sans présenter leur carte, ce qui donne a cette arrestation un caractère illégal et même anti constitutionnel selon les dires Mohamed Messoudi l’avocat de Mouad.
’article 23 de la constitution:
Nul ne peut être arrêté, détenu, poursuivi ou condamné en dehors des cas et des formes prévus par la loi. La détention arbitraire ou secrète et la disparition forcée  sont des crimes de la plus grande gravité et exposent leurs auteurs aux punitions les plus sévères. Toute personne détenue doit être informée immédiatement, d’une façon qui lui soit compréhensible, des motifs de sa détention et de ses droits, dont celui de garder le silence. Elle doit bénéficier, au plus tôt, d’une assistance juridique et de la possibilité de communication avec ses proches, conformément à la loi. La présomption d’innocence et le droit à un procès équitable sont garantis. Toute personne détenue jouit de droits fondamentaux et de conditions de détention humaines. Elle peut bénéficier de programmes de formation et de réinsertion. Est proscrite toute incitation au racisme, à la haine et à la violence. Le génocide,
les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et toutes les violations graves et systématiques des droits de l’Homme sont punis par la loi.

Pour ce qui est donc de cette dernière détention, El HAKED a été emprisonné non seulement pour ces propos virulents envers la police ni à ses paroles de chansons porteurs de critiques sur la monarchie mais plutôt sur le montage vidéo qui circulait. En effet ce montage vidéo fait 2ans après la sortie de la chanson en 2008 présente un montage de photos qui ont été interprété comme diffamatoire envers la police. EL HAKED nie avoir monté la vidéo.

Certes la scène des rappeurs s’élargit au Maroc et les paroles ne vont pas tous au sens du poil. Ce qui nous amène à se poser la question si les détentions de el HAKED sont un moyen de communiquer des avertissements au mouvement 20 février, au rappeurs ou une façon pour détourner l’opinion publique de ses préoccupations et ses demandes sociales et politiques

mercredi 4 avril 2012

"Dieu créa la femme nue" sans blague


« Dieu créa la femme toute nue » mais dieu créa l’homme nu, il créa les êtres humains mangeant de la viande crue, créa beaucoup de chose. Par cette phrase je vois une négation de l’évolution de l’être humain, de a planète. Par cette phrase je retrouve aussi la confirmation d’une hypothèse non encore prouvé qui est celle de la création de Dieu, par qui et comment et par le fait que cette entité créatrice de tout ce qui nous entoure et peut être d’autre chose qu’on ignore. Je  ne vais pas défendre les religions ni Dieu ou les divinités ou dénigrer. Mais cette phrase m’inspire dans le sens où je  vois beaucoup divinités dans l’histoire de l’humanité, une évolution dans beaucoup de domaine. Mais si les femmes veulent défendre leur droits ce n’est pas avec cet argument qu’il faut commencer. Le mieux est de puiser dans la réalité, le vécu, la société, la loi. Argumenter c’est convaincre, avoir une démarche logique. Le slogan de Dieu créa la femme nue en étant nue, choquera certes mais n’explique rien et ne met pas la femme dans le statut d’être humain mais exhibe le coté corporelle qui ne peut que renforcer les préjugés, l’idée de la femme objet, femme corps.
Certes un corps peut être un moyen d’expression, mais quand ? Avec quel moyen ? Avec quel but