pourquoi janvier 2011 en bref

Depuis 1984 la Tunisie n’a pas vécu de couvre feu. Un jeune tunisien c’est immolé pour n’avoir pas eu le droit de travail avec son diplôme. Un système d’éducation qui est instable grâce au circulaire multiples du LMD, les jeunes ont averti de leur mécontentement du système éducatifs au préalable dans toutes les facultés de la Tunisie et ce depuis son instauration il ya 4ans. Un système de santé mal organisé et des statistiques erronées sur plusieurs maladies et infections pour démontrer qu’on contrôle bien la santé (dernier rapport 2010 du ministère de la santé public soulignant le fait qu’on a pas une épidémie concentré sur une population avec le VIH (2^nd degré) mais plutôt une faible prévalence). Amnesty internationale dénonce la torture dans les prisons en Tunisie ainsi que la maltraitance des prisonniers. Vous me direz mais c’est des conséquences normales d’un gouvernement policier. Un système économique basé sur la vente des entreprises nationales aux étrangers. Un Etat providence vendue et ne répond plus à ses obligations. Un taux de chômage officiel de 13%, des analystes confirme un taux de 35%. Les piliers d’un gouvernement qui va mal.

Des manifestations partout en Tunisie du sud vers le nord, ensuite un chaos qui s’installe, pillages avec une tentation de calmé le peuple avec une provocation, une provocation vecu par des militaires et des policiers partout et des attaques avec des armes à feu.

La cyber-résistance ce tient tant bien que mal jusqu’à ce que on les déstabilise avec des intox qui circulent vite suivi d’une panique.

Révolution, manifestation, émeutes, confrontation que des termes utilisés pour décrire ce qui se passe. Oui mais après changement ou rebelote ? Entre élite, police, armée, ou homme de rue enfin de compte on est tous un peuple capable de tout (même du pire).

Tunisiens ont pris leur droit à l’expression (par tous les moyens), une bouffé d’air frais fait du bien, mais à risque de se gelé nous même notre langue.

Je suis obligé d’arrêter pour le moment à cause du flux d’information, nous vivons un changement dans nos mentalités et dans nos opinions.

A suivre