Découverte d’une autre facette de la Tunisie

Vu ce multitudes de caravane, et dans le cadre de crée une association pour servir notre pays on a décidé un membre et moi (avec le grand soutien des autres membres) de partir à Gafsa. Le départ c’est fait samedi février 2011 matin à 5h pour arriver à Gafsa à 11h30. En arrivant là bas on a eu l’aide et l’encadrement d’un ami à mon père Mr Mesbeh el Regued. D’abord on a visité l’UGTT, qui est tout autre qu’a Tunis, la bas c’est vraiment un lieu ou le peuple se réuni, ou tout le monde peut t’aider. On a trouvé des jeunes à qui on leur a prêté une salle pour pouvoir s’organiser et organiser leur demande pour trouver une solution à leur chômage qui dure depuis longtemps. De Gafsa on est parti voir Metlaoui, Om la3rayess et Rdeyef, zone minière (7awdh manjami). Je peux vous dire que on a plus de montagne, on a plutôt des dunes de poussières du à la transformation des montagnes pour extraire le phosphate. Le phosphate qui a fait de cette région esclave, qui a change le rythme de vie de ses habitants. Ces habitants étaient semi bédouin, ayant une région où vivent l’été et une autre où vivent l’hiver. Après la colonisation des français est venu cette compagnie appelé CPG (compagnie de phosphate de Gafsa) ou cobaneya les français on installés une nouvelle forme d’esclavagisme. Cette compagnie a recruté tout le monde, les tunisiens n’ont pas supporté cette sur exploitation. Une surexploitation qui se défini par remplir 40 wagons chaque jour sinon l’ouvrière n’est pas payé. La compagnie a donc recruté des marocain, des algériens et des trabelsi (venant de Lybie). Des quartiers se sont bâtis autour de compagnie portant encore le nom des origines des ouvriers (quartiers marouqui, quartier el gwera…). Petit à petit cette compagnie a commencé a licencié puisque les mines ne sont plus souterraine, parce que ils avaient peur que les terroristes se cachent la bas, et donc c’est devenu à ciel ouvert, ce qui a permis d’avoir des machine qui ont remplacé les bras (argument des terroristes est un faux argument). 2008 rdeyef a voulu exprimé son mécontentement face à l’abus de la compagnie en terme de licenciement, surexploitation, aucune prise en charge médicale, des conditions de travail mettant en danger chaque jour la vie des habitants. La région a été encerclé par les BOP, Gafsa en grève et lacrymaux type 2 sur les habitants. Les personnes arrêtés on témoignés de la torture dans les geôles de Gafsa, de viols des femmes et filles des ouvriers. Lacrymaux type 2 étant utilisé pour les cochons en Europe pour pouvoir les consommés. Le nombre d’avortement des femmes et des animaux à augmenter, à savoir que le phosphate a lui seule provoque pour une famille au moins un cas de cancer, que les accidents de travail sont quotidien et on parle d’accident de mort ou d’amputation. En rentrant à ces régions on voit des tentes sur les voies ferrés et devant les compagnies, c’est les chômeurs interdisant le travail jusqu'à négociation pour pouvoir travailler. On parle de droit du travail. Dans cette région tout tourne autour du phosphate, il n’ya pas de vie mis à part le phosphate et « cobaneya ». On a discuté avec des habitants qui ont des diplômes, qui ont une maturité sur tout ce qui se passe. Ces gens là t’explique comment une industrie a tué leur vie, comment la privatisation à pousser à des licenciements. C’est aussi des gens responsable qui s’organisent entre eux avant de faire des demandes et aller à Tunis pour les déposés. Ils n’y croient pas à ce gouvernement, ils attendent les élections pour pouvoir élire, choisir et par la suite négocier pour une vie digne. La compagnie perd environ 3milliards chaque jour mais c’est le moment ou jamais pour demander le droit au travail après que cette compagnie a monopolisé le travail et tué toute autre activité. En leur exposant et expliquant notre association ils ont bien accepté et se propose de nous aider et de nous soutenir, il demande des services et non pas de la charité. Historiquement j’en ai appris sur « mounadhlin ». Les habitants connaissent bien leur histoire d’où ils viennent et ils y a de quoi être fiers. Je peux vous dire que Germinal c’est une version soft.